La preuve des bienfaits de la méditation par les neurosciences!

Tour d’horizon, avec les plus grands spécialistes français, à l’occasion de SAM (Science Art & Méditation) 2018, sachant que l’idée d’étudier les effets de la méditation ne datent que des années 80!

La conférence commence avec Antoine Lutz, Directeur de recherche à l’INSERM et collaborateur de Richard Davidson qui confirment les 4 résultats suivants:

  • 3 mois de méditation intensive suffisent pour avoir une augmentation significative de l’attention!
    Donc d’être plus heureux (je vous renvoie vers l’article sur les travaux de Matt Killingsworth pour en savoir plus sur le lien attentihttps://christelledechamp.com/proof-math-killingworth/on / bonheur), de prendre de meilleures décisions …
    Une raison également de l’entrée de la méditation à l’école.
  • La médiation diminue l’impact de la douleur: Les personnes qui méditent n’anticipent pas la douleur et l’effet de la douleur est beaucoup plus courte (ils reviennent beaucoup plus vite à la normal).
  • La médiation augmente la quantité de matière grise.
  • Il y a bien des changements dans le cerveau quand on est en relation avec les autres après avoir pratiquer la méditation de la compassion.

Vous pouvez ensuite retrouver trois interventions de Perla Kaliman sur les vertus de la méditation sur l’épigénétique (l’expression des gènes) à 40:24, 58:43, 1:19:13:

  • Après seulement une journée ou 8 heures de méditation, les méditants présentent des changements épigénétiques dans les cellules de leur sang.
  • Les changements épigénétiques influencent les générations futures, on les transmet.

Perla est Docteur en biologie, est associée de recherche au Center for Mind and Brain de l’Université de Californie à Davis, collaboratrice également de Richard Davidson (le Center for Healthy Minds de l’Université de Madison dans le Wisconsin) et professeure associée à l’Université Ouverte de Catalogne (UOC). Elle enseigne la biologie du mode de vie dans des masters et autres cycles universitaires dans les universités de Barcelone, Saragosse, Strasbourg et Toulouse.

La recherche n’en est qu’à ses débuts!